Le saviez-vous ?

 

  • L’écriture est un acte très complexe qui fait appel à la fois aux fonctions musculaires, sensorielles, psychiques, neurologiques, mnésiques et physiques. Elle nécessite donc une maturation suffisante du système nerveux, mais aussi du schéma corporel, de la latéralisation, du langage, de la structuration spatiale et temporelle, et du niveau de développement socio-affectif de la personne.
  • L’apprentissage de l’écriture est un processus très long et difficile. L’enfant commence à maîtriser son écriture à partir de 13-14 ans environ, en même temps qu’il cherche à la personnaliser.
  • Environ 30 à 40 % des enfants qui présentent un trouble des apprentissages sont dysgraphiques.
  • La dysgraphie (il s'agit d'un trouble de l'écriture sans trouble neurologique ni intellectuel associé) concerne 5 à 20 % de la population scolaire normale.
  • La dysgraphie est fréquemment associée aux troubles de l'acquisition de la coordination, aux troubles de l'attention / hyperactivité (TDA/H), et/ou aux troubles des apprentissages.
  • 50% des enfants dysgraphiques n’ont aucun trouble du langage associé.
  • Les gauchers ne sont pas plus atteints que les droitiers.
  • Les garçons sont plus nombreux à souffrir de dysgraphie (une fille pour 3 garçons).
  • Une proportion importante de dysgraphiques possède un QI (quotient intellectuel) supérieur à la normale (EIP, HPI).